dimanche 29 septembre 2013

Irish Week-end

Ceux qui me connaissent un peu savent à quel point je cherche le moindre rayon de soleil. Or ce week-end, j'ai pu raviver la digne miss tournesol puisque les rayons dorés ont pointé le bout de leur nez. Autant vous dire que j'ai sautillé de joie !

Samedi, je suis allée en ville avec l'assistante d'allemand, Elisabeth. Nous avons visité deux galeries d'art et fait un peu de shopping. Athlone se situe au bord d'une rivière, beaucoup de maisons/pubs/magasins sont très colorés. Avec le soleil, la lumière change du tout au tout, le moral grimpe de plusieurs degrés. Il y règne une sérénité déroutante. Le soir, la colloc d'Elisabeth nous a cuisiné des nems maison à tomber par terre. Mais cidre + bruit = je m'accroche autant que je peux à la conversation mais je souffre ! D'où mon état d'épuisement le soir, à force de parler anglais toute la journée. 
En revanche, dans mon esprit naïf de petite fille, L'Irlande était pour moi un espèce de petit lopin de paradis calme et tranquille. Il s'avère que dès que la nuit tombe, les vices les plus horribles s'emparent de quelques esprits faibles pour les mener aux actions les plus sombres et glauques que nos âmes puissent imaginer... Vous l'aurez compris, mon petit bled n'est absolument pas sûr une fois la nuit tombée, et ce partout en Irlande... Moi qui me voyais déjà rentrer à pieds après quelque "party" bien arrosée, je me suis rendue à l'évidence d'arriver plus vite chez moi au doux prix de 8 euros, en sécurité dans un taxi... ce que j'ai donc fait samedi.

Aujourd'hui, Mary-Elizabeth (ma logeuse) à cuisiné pour ses parents qui sont venus déjeuner. Famille traditionnelle donc très catholique, j'ai eu droit au bénédicité avant le repas. Mais ce fut un moment très agréable. Nous avons mangé du boeuf cuit au four, des pommes de terres grillés et des légumes vapeur (carottes, navets, brocolis) avec une sauce à base du jus de viande juste di-vine. Après le repas, le père de Mary nous a chanté quelques chants traditionnels irlandais et récité quelques poèmes. La langue anglaise est tellement rythmée quand il s'agit de poésie... et voir ce vieil homme marqué par le temps et les difficultés de la vie prononcer chaque vers avec tant de passion m'a vraiment émue, c'était un instant hors du temps, illuminé par un rayon de soleil (si rare!).
L'après midi, je suis sortie me promener et prendre des photos. J'ai rencontré le père noël muni de ray ban qui m'a fait la conversation pendant à peu près une heure, au bord de la rivière alors que le soleil déclinait à l'horizon. La soixantaine voire plus, plutôt conservateur, amateur de vacances en Italie et de châteaux, il incarnait tout de même la sympathie si réputée des Irlandais. Il était tout à fait perplexe de voir un jeune homme prendre la même photo tous les jours ("He must be crazy or obsessive you know !") et ma tentative de lui expliquer que ça pouvait être de l'art ou un travail sur le temps qui passe ne l' pas convaincu. Mais rencontre intéressante !

Enjoy the pictures ;)


Rue principale avec un magasin de bonbons à tomber par terre !

Le château

St Peter & Paul Church







Oops !

Suite à un petit mot de ma sœur, j'ai modifié les paramètres et vous pouvez maintenant laisser des commentaires si cela vous dit sans avoir à créer de compte ;) Cheers !!

vendredi 27 septembre 2013

Cat lovers

De quoi égayer mon repas de midi, après avoir fait la queue 1heure au Social Welfare (organisme de sécurité social) tout ça pour prendre rendez vous le 18 octobre (et me déclarer en tant que travailleuse officielle, avoir accès aux soins et le bataclan). Ma logeuse, Mary, m'a dit que l'autre locataire nourrissait ces petits matous et que donc, pas folle la guêpe, ils étaient plusieurs à rappliquer toute l'année. J'aurais pas dû dire à Mary que je suis allergique aux chats (quelle idée aussi hein?), ça va être son prétexte pour dire à Rob d'arrêter de les nourrir et ils vont finir noyés par les pluies torrentielles irlandaises, faute d'énergie... So cute <3


Attention au petit fourbe qui se cache sur la chaise !

jeudi 26 septembre 2013

Home sweet home (enfin, pour l'instant...!)

Vous pouvez cliquer pour agrandir :)

Ma chambre

Ma chambre 2 !


Vue de ma chambre (vous noterez le soleil ravissant)

Le couloir en face de ma porte.

Les escaliers (et sa fameuse moquette)

L'entrée

Le salon (à gauche de l'entrée)

Le salon 2

La cuisine (au fond du couloir de l'entrée)

La cuisine 2

La cuisine 3

La petite terrasse




Le voyage.

Hello dears !!

Bien arrivée en terre humide et moutonneuses, voici le récit de mon voyage en trois actes:

Acte I: Les joies de l'aéroport.
Oui parce que les aéroports ou les rois de l'organisation à la française, c'est quand même assez hilarant. Mais ça aurait pu être pire (comme la pauvre fille à côté de moi à l'enregistrement qui pensait avoir payé pour du poids en plus en soute, alors que non, c'était le même poids qu'elle aurait dû répartir dans plusieurs sacs...) BREF.
Mon billet affichait porte 15D, mais c'était une petite blague, c'était en fait 15C, histoire de te mettre la pression. Sans aucune annonce pour te prévenir. Et sans compter les 3/4 d'heure de retard de l'avion haha.

Acte II: L'avion.
Ouf, je suis assise à ma place, et coté hublot. A côté de moi, une très belle Irlandaise (oui oui, blonde aux cheveux bouclés) lit le Irish Times.
Pour mon plus grand bonheur, tout le voyage se passe au dessus d'une mer de nuage magnifique, les détails et le reliefs ne cessent de me titiller les yeux et j'hésite pour la comparaison entre des contrées pleines de neige, des blancs d’œufs battus ou du coton.
Pour mon plus grand malheur, c'est beaucoup moins drôle quand il faut traverser la mer de nuage pour attérir. Sans compter non pas un, mais deux bébés qui ont fait de petites vocalises stridentes  pendant tout le voyage.

Acte III: Le bus.
Je sors de l'aéroport, et là, c'est l'Irlande grise et maussade qui m'ouvre les bras. Un ciel plus bas que bas, une jolie petite bruine, une température nettement inférieure aux 26 degrés laissés à Grenoble.
Dans le bus, trajet de 2h30, rien n'indique les arrêts (une petite voix, un petit panneau lumineux ce serait pas bien ?? Que dalle). J'ai donc passé le trajet à scruter la route pour ne pas rater le panneau "Athlone" (en plaine nuit c'est pas le plus évident), et à demander des informations à Jason par texto pour que je puisse compter les arrêts. Un Irlandais vient s'asseoir à côté de moi et débite un flot de parole à la vitesse de la lumière. Que me racontait-il? Sa vie sans doute, mais j'ai dû vite l'interrompre et lui expliquer que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il me racontait (au secouuuuuuurs, j'ai bien un master d'anglais ??? Ou c'était un complot, une fraude et on m'a menti ?? Mamaaaaaaan). This guy en question s'arrête et s'excuse. Mais, il a ensuite eu quelques mots avec lui même (non il n'avait pas d'oreillette). Il a également roté et passé le trajet à se curer le nez. JOIE.

Arrivée à Atlone, ma logeuse Mary est venue me chercher. Epuisée, j'ai quand même accepté une tasse de thé avant de me coucher, en serrant Guiness (ma peluche en forme de mouton hein!) dans mes bras :)