jeudi 26 septembre 2013

Le voyage.

Hello dears !!

Bien arrivée en terre humide et moutonneuses, voici le récit de mon voyage en trois actes:

Acte I: Les joies de l'aéroport.
Oui parce que les aéroports ou les rois de l'organisation à la française, c'est quand même assez hilarant. Mais ça aurait pu être pire (comme la pauvre fille à côté de moi à l'enregistrement qui pensait avoir payé pour du poids en plus en soute, alors que non, c'était le même poids qu'elle aurait dû répartir dans plusieurs sacs...) BREF.
Mon billet affichait porte 15D, mais c'était une petite blague, c'était en fait 15C, histoire de te mettre la pression. Sans aucune annonce pour te prévenir. Et sans compter les 3/4 d'heure de retard de l'avion haha.

Acte II: L'avion.
Ouf, je suis assise à ma place, et coté hublot. A côté de moi, une très belle Irlandaise (oui oui, blonde aux cheveux bouclés) lit le Irish Times.
Pour mon plus grand bonheur, tout le voyage se passe au dessus d'une mer de nuage magnifique, les détails et le reliefs ne cessent de me titiller les yeux et j'hésite pour la comparaison entre des contrées pleines de neige, des blancs d’œufs battus ou du coton.
Pour mon plus grand malheur, c'est beaucoup moins drôle quand il faut traverser la mer de nuage pour attérir. Sans compter non pas un, mais deux bébés qui ont fait de petites vocalises stridentes  pendant tout le voyage.

Acte III: Le bus.
Je sors de l'aéroport, et là, c'est l'Irlande grise et maussade qui m'ouvre les bras. Un ciel plus bas que bas, une jolie petite bruine, une température nettement inférieure aux 26 degrés laissés à Grenoble.
Dans le bus, trajet de 2h30, rien n'indique les arrêts (une petite voix, un petit panneau lumineux ce serait pas bien ?? Que dalle). J'ai donc passé le trajet à scruter la route pour ne pas rater le panneau "Athlone" (en plaine nuit c'est pas le plus évident), et à demander des informations à Jason par texto pour que je puisse compter les arrêts. Un Irlandais vient s'asseoir à côté de moi et débite un flot de parole à la vitesse de la lumière. Que me racontait-il? Sa vie sans doute, mais j'ai dû vite l'interrompre et lui expliquer que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il me racontait (au secouuuuuuurs, j'ai bien un master d'anglais ??? Ou c'était un complot, une fraude et on m'a menti ?? Mamaaaaaaan). This guy en question s'arrête et s'excuse. Mais, il a ensuite eu quelques mots avec lui même (non il n'avait pas d'oreillette). Il a également roté et passé le trajet à se curer le nez. JOIE.

Arrivée à Atlone, ma logeuse Mary est venue me chercher. Epuisée, j'ai quand même accepté une tasse de thé avant de me coucher, en serrant Guiness (ma peluche en forme de mouton hein!) dans mes bras :)

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